Festival International du Film de Zanzibar 2025 : Célébration des Récits Africains et du Cinéma Mondial

ZANZIBAR, TANZANIE — La 28ᵉ édition du Festival International du Film de Zanzibar (ZIFF) s’est conclue cette année sous le puissant thème « Là où l’espoir prend vie », marquant un nouveau jalon dans le calendrier culturel d’Afrique de l’Est. Ce festival, l’un des plus anciens et influents rassemblements cinématographiques du continent, a réuni une mosaïque vibrante de cinéastes, de professionnels de l’industrie et de passionnés de cinéma venus du monde entier.

S'exprimant lors de la cérémonie de clôture, Hatiba Maduru, directeur du festival ZIFF, a dressé le bilan d'une année couronnée de succès. « Nous avons reçu près de 430 films provenant du monde entier, dont 68 ont été officiellement sélectionnés », a déclaré Maduru. « Ce fut une semaine passionnante et enrichissante, remplie d'explorations cinématographiques à Stone Town et de projections communautaires dans les villages environnants. »

Au-delà des projections, le festival a organisé une série d'ateliers interactifs et de tables rondes stimulantes. Parmi les moments forts, un atelier sur la réalisation de documentaires animé par le cinéaste basé au Canada Charles Domingo, qui a attiré de jeunes cinéastes désireux d'améliorer leurs compétences narratives.

Les discussions en panel ont abordé des sujets d’actualité tels que la distribution stratégique de contenu et la monétisation, l’autonomisation des femmes dans le cinéma, et l’appétit mondial croissant pour des récits africains authentiques.

« Nous sommes ravis par le niveau d'engagement et de discussions », a ajouté Maduru. « Cela confirme l'importance des voix africaines et la nécessité de plateformes comme le ZIFF pour les amplifier. »

Dans un effort constant de création de partenariats internationaux, le ZIFF a joué un rôle clé dans la mise en relation de cinéastes à travers les régions et les continents. 

« Cette année, nous avons renforcé nos liens avec des cinéastes d’Afrique de l’Est, notamment de Somalie et du Rwanda, ainsi qu’avec ceux vivant dans la diaspora, en particulier au Canada », a partagé un haut responsable du festival. « Notre objectif est de consolider le lien entre les cinéastes africains et les communautés diasporiques. »

Cette stratégie, selon les organisateurs, est essentielle pour exploiter le potentiel immense du public swahiliphone, estimé à environ 400 millions de personnes dans le monde. « Ce lien linguistique et culturel représente d’énormes opportunités commerciales et narratives pour la diaspora », a-t-il ajouté.

Le festival a également mis en lumière l’essor des récits axés sur la langue, en mettant à l’honneur des films en swahili, en somali et en amharique — illustrant la fierté et la force créative ancrées dans la richesse linguistique de l’Afrique de l’Est.

Tourné vers l’avenir, le ZIFF prépare déjà sa 29ᵉ édition prévue en 2026. 

« Nous encourageons tous les cinéastes à soumettre leurs œuvres et à nous rejoindre l’an prochain, alors que nous continuerons à célébrer et à faire rayonner le cinéma africain », a conclu Maduru.

L’édition 2025 du ZIFF a non seulement célébré l’excellence artistique, mais a également réaffirmé son rôle de pont culturel — réunissant des conteurs d’horizons divers pour inspirer, éduquer et autonomiser grâce au pouvoir du cinéma.

ZIFF souhaite établir un partenariat avec d'autres festivals, notamment le Festival International Vues d'Afrique, dont la première discussion a été initiée par FESTIBEC.

Pour plus d’informations sur les soumissions et les événements à venir, visitez le site officiel du ZIFF.