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Les Roses de Montréal : Une Révolution du Soccer Féminin au Quebec et Canada

  • Photo du rédacteur: Enock Beryl T.
    Enock Beryl T.
  • 23 avr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 avr.



Le 10 avril 2025, une soirée conférence-réseautage s’est tenue au Collège André-Grasset pour souligner un moment historique dans le paysage sportif canadien : la naissance des Roses de Montréal, première franchise montréalaise de la Super Ligue du Nord. Ce projet novateur, porté par les entrepreneurs visionnaires Isabèle Chevalier et Jean-François Crevier, marque un tournant majeur pour le soccer féminin professionnel au Canada. Avec cette initiative ambitieuse, le sport féminin prend enfin sa place sur le devant de la scène, inspirant une nouvelle génération d’athlètes et de partisans.


Avec la naissance des Roses de Montréal, première franchise montréalaise de la Super Ligue du Nord, le soccer féminin professionnel s’installe enfin au Canada. Porté par la vision des entrepreneurs Isabèle Chevalier et Jean-François Crevier, ce projet audacieux marque un tournant historique pour le sport féminin.


Jean-François Crevier se remémore les débuts du projet, marqués par des défis matériels inattendus : « À l'automne, même jusqu'à Noël, on n'avait pas de table. » Cette situation symbolique illustre les débuts modestes, mais aussi la détermination du duo à surmonter les obstacles. En appliquant les bases de l’entrepreneuriat, ils ont su transformer les contraintes en solutions créatives, donnant naissance au premier stade dédié au soccer féminin au pays. Ce stade, futur domicile des Roses de Montréal, dépasse la simple fonction sportive. Il représente un espace d’émancipation, de visibilité et d’impact social. « Ça va résonner avec le monde », affirme Crevier, soulignant que Montréal offrira l’une des meilleures expériences pour les amateurs de sport. L’objectif est clair : ancrer cette franchise dans la culture locale tout en inspirant une nouvelle ère pour le sport féminin à l’échelle nationale.


Isabèle Chevalier insiste sur l’importance du moment : « Le sport féminin n’a pas encore toute sa place. Ça commence. » Lorsqu’ils ont acquis la franchise, le hockey féminin canadien n’était encore qu’en émergence. Leur engagement précoce dans le soccer féminin s’est avéré être un pari stratégique, porté par une intuition forte et une société prête au changement.

Pour Chevalier, il ne s’agit pas seulement de créer un club, mais de bâtir une industrie. « Il est temps que des filles de calibre mondial puissent en vivre. » Les Roses de Montréal se veulent un tremplin pour les talents féminins, soutenu par une structure professionnelle solide et des investisseurs engagés pour les bonnes raisons : faire avancer le mouvement, générer unimpact réel et durable.


L’engouement autour des Roses s’est propagé rapidement, grâce au soutien de la communauté d’affaires montréalaise. « Il y a plein de gens qui ont dit, j’attends moi, je connais quelqu’un, je vais aller chercher ça », explique Chevalier. Cette mobilisation spontanée a donné au projet une stabilité rare dans le monde du sport émergent, confirmant que le moment est venu pour le soccer féminin de s’imposer.


Avec Les Roses de Montréal, la Super Ligue du Nord ne se contente pas d’ajouter une équipe :elle lance un symbole de progrès et de reconnaissance. Ce projet porté par deux visionnaires s’annonce comme le socle d’une transformation durable du paysage sportif canadien.


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