top of page

La première Chambre de commerce NOIRE du Canada I LIBÉRER LE POTENTIEL DES AFFAIRES I OBTENIR DU FINANCEMENT

  • Photo du rédacteur: Editor
    Editor
  • 9 mars 2023
  • 3 min de lecture
ree

La Chambre de commerce noire du Canada (CBCC) redéfinit le paysage de l’entrepreneuriat au Canada. Fondée à partir d’une vision en 2013 visant à unifier la communauté noire à travers le pays, l’organisation est aujourd’hui une plateforme puissante qui stimule la croissance, l’innovation et les connexions mondiales pour les entreprises appartenant à des Noirs.


« Le Canada abrite plus d’un million et demi de Canadiens noirs, mais nous ne sommes pas toujours connectés d’un océan à l’autre », a déclaré un dirigeant de la CBCC lors d’un récent rassemblement à Montréal. « Notre communauté est incroyablement diversifiée — par la langue, la culture, la religion et l’origine. La Chambre existe pour rassembler cette diversité, renforcer l’économie noire et, par extension, faire croître l’économie canadienne tout en établissant des liens avec la communauté afro-mondiale. »


Le parcours de la Chambre est enraciné dans les expériences vécues de ses membres et dirigeants. Un intervenant, ancien professeur de collège, a décrit avoir quitté la sécurité du milieu académique pour se lancer dans l’entrepreneuriat à travers une émission-débat il y a 15 ans. « Je n’avais pas tous les outils », a-t-il reconnu, « mais j’ai avancé malgré tout. Lorsque j’ai rejoint la Chambre il y a trois ans, j’ai immédiatement vu la valeur des programmes qui enseignent la planification d’entreprise, la littératie financière et les stratégies de croissance. J’aurais seulement aimé les découvrir plus tôt. »


Pour d’autres, la Chambre a apporté à la fois des connaissances et de la confiance à des moments cruciaux de leur carrière. Une ancienne infirmière des urgences a partagé comment elle avait fait la transition vers la gestion d’entreprise à temps plein, en lançant une marque de soins capillaires et un salon. « Avec l’aide de la Chambre, j’ai acquis les outils et le réseau nécessaires pour faire grandir ma marque », a-t-elle déclaré. « Cela a été transformateur. »


La CBCC a développé une gamme complète d’initiatives adaptées aux entrepreneurs de tous niveaux — qu’il s’agisse de partir d’une idée ou de faire évoluer une entreprise déjà mature. Parmi les offres :

Ateliers de planification d’entreprise

Programmes de littératie financièr

Groupes de réflexion (Mastermind) et classes de perfectionnement

Soutien spécialisé pour les femmes fondatrices dans les domaines des STIM, de la technologie et des technologies propres


La Chambre met également un fort accent sur l’entrepreneuriat des jeunes. « On n’est jamais trop jeune — ni trop vieux — pour se lancer en affaires », a déclaré un représentant de la CBCC. Les programmes destinés aux jeunes couvrent tout, de la création d’un site web et d’une marque sur les réseaux sociaux, aux compétences en négociation, aux présentations publiques et aux concours de pitch.


Les intervenants lors de l’événement de Montréal ont encouragé les aspirants entrepreneurs à rester fidèles à leurs idées. « Ayez une idée, notez-la et rendez-vous responsable », a conseillé un chef d’entreprise. « Une entreprise ne se développe que si vous continuez à alimenter le feu. N’abandonnez pas. »


Bien que la Chambre soit enracinée dans le soutien à l’entrepreneuriat noir, elle se positionne également comme un point d’entrée pour l’ensemble de la communauté d’affaires cherchant à interagir avec le marché noir canadien. « Les affaires n’ont pas de couleur », a déclaré un dirigeant. « Mais notre rôle est de galvaniser et de mobiliser notre communauté afin que nous puissions commercer, innover et bâtir de grandes entreprises pour le Canada et pour le monde noir. En même temps, nous accueillons des partenariats avec des entreprises non noires qui souhaitent collaborer et croître avec nous. »


Alors que la Chambre étend sa présence à Montréal et à travers le pays, ses dirigeants demeurent engagés envers leur vision fondatrice : unir les entreprises noires, autonomiser les entrepreneurs et s’assurer que l’économie noire canadienne ne se contente pas de prospérer, mais soit également connectée aux opportunités à l’échelle mondiale.



Commentaires


bottom of page