Montreal FANS | Côte d'Ivoire 1-0 DR Congo | #TotalEnergiesAFCON2023 - Semi Finals
- Editor

- 8 févr.
- 3 min de lecture

La Coupe d’Afrique des Nations reste bien plus qu’une simple compétition sportive. Elle incarne une véritable célébration de l’unité, de la passion et de l’identité africaine. Cette année, la Côte d’Ivoire s’impose comme le cœur battant de cette effervescence, où la victoire des Éléphants a suscité une vague de fierté nationale et de joie partagée à travers le continent.
Parmi les voix qui s’élèvent, celle d’Ashraf résonne avec ferveur et conviction : « La CAN, c’est chez nous ! On fait ce qu’on veut, on marque quand on veut, on gagne quand on veut. Tout ce qu’on fait, c’est avec Dieu. » Pour lui, la réussite de son équipe n’est pas le fruit du hasard, mais celui de la foi et de la persévérance. « On était les derniers, maintenant on est les premiers. C’est toujours Dieu. On ne peut pas dire merci à quelqu’un d’autre, c’est Dieu seul », ajoute-t-il avec émotion.
Ce cri du cœur témoigne de la profonde spiritualité et de la solidarité qui animent les Ivoiriens. Dans les rues, les drapeaux orange, blanc et vert flottent au vent tandis que les klaxons et les chants résonnent jusque tard dans la nuit. Pour beaucoup, la victoire de la Côte d’Ivoire représente non seulement une réussite sportive, mais aussi un symbole de renaissance et d’espoir pour tout un peuple.
Ashraf ne manque pas non plus de saluer la fraternité africaine, notamment envers le Maroc : « Le Maroc, toujours le Maroc, merci au Maroc, c’est un frère. » Ce message souligne l’esprit de respect et de camaraderie qui caractérise le football africain, où chaque nation se sent concernée par le succès de l’autre.
Sarah, jeune supportrice ivoirienne, partage cette exaltation collective. Sautant de joie après la qualification historique de son équipe, elle déclare : « Je suis trop heureuse ! La Côte d’Ivoire, rien à dire, on est les meilleurs. Il n’y a pas à tester ! » Pour elle, cette victoire symbolise la détermination et le talent des joueurs, mais aussi la force d’un pays uni derrière ses champions.
Du côté des adversaires, le ton reste empreint de respect et de sportivité. Peter, venu de la République démocratique du Congo, félicite chaleureusement les vainqueurs : « Aujourd’hui, ça n’a pas marché. Les Ivoiriens étaient plus forts que nous. Ils avaient leur confiance, et ils ont gagné. Peut-être que la situation difficile dans notre pays nous a un peu pesé, mais dans l’ensemble, félicitations aux Ivoiriens. » Malgré la défaite, il retient avant tout la beauté du tournoi : « C’est l’Afrique. C’était une belle CAN, malgré notre élimination. Je souhaite sincèrement que la Côte d’Ivoire remporte cette coupe. »
Armand, lui aussi Ivoirien, résume parfaitement l’état d’esprit national : « La qualification de la Côte d’Ivoire a été incroyable ! Maintenant, on est en finale. C’est la joie totale. On y a cru, et les joueurs nous ont fait rêver. »
Cette explosion de joie, mêlée à la reconnaissance et à l’humilité, illustre la puissance fédératrice du football africain. À travers les victoires et les défaites, les célébrations et les larmes, la CAN rappelle à chacun que le sport peut unir là où tout semble diviser.
Au-delà des scores et des trophées, cette édition s’impose déjà comme un moment marquant dans l’histoire du football africain. Elle porte la voix d’une jeunesse pleine d’énergie, d’un peuple en quête de fierté, et d’un continent plus que jamais soudé autour de sa passion commune.
La Côte d’Ivoire, désormais en finale, se prépare à écrire une nouvelle page de sa légende. Et pour ses supporters, une chose est sûre : « C’est notre CAN. Elle restera chez nous. »




Commentaires