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Discours Inspirant de Gwyneth Chapman à la Black Expo 2023

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    Editor
  • 31 mars
  • 3 min de lecture

Toronto, Canada - Lors d’un récent rassemblement communautaire, un discours puissant et émouvant a résonné dans l’auditorium—un discours porteur non seulement d’espoir, mais aussi de défis, de responsabilités et de vision. L’oratrice a livré un message retentissant : si nous voulons élever la prochaine génération, nous devons d’abord examiner quels exemples nous leur donnons aujourd’hui.


« Pour nos jeunes—que leur enseignons-nous ? Comment les autonomisons-nous ? » a-t-elle demandé avec passion. « Les aidons-nous à se sentir à leur place ? À croire qu’ils peuvent diriger ? Qu’ils comptent ? »

Ces questions ont jeté les bases d’un vibrant appel à l’action destiné aux parents, mentors, éducateurs et leaders communautaires. L’oratrice a souligné l’urgence de renforcer délibérément les jeunes—en particulier au sein des communautés noires au Canada—en transformant le doute de soi en estime de soi, et l’isolement en unité.


Le discours a évoqué le proverbe africain : « Il faut tout un village pour élever un enfant », et l’a approfondi davantage.


« Quand nos enfants, nos jeunes, nous regardent—ont-ils le sentiment que nous, le village, sommes réellement là pour eux ? » a-t-elle interrogé. « Nous avons la responsabilité, en tant qu’adultes de cette communauté, d’agir et de nous traiter mutuellement d’une manière qui change le récit—du doute de soi, du manque de confiance, du sentiment de ne pas être valorisé. »


Il ne s’agit pas simplement de mentorat—il s’agit d’incarner le comportement même que nous espérons inspirer. Selon l’oratrice, les communautés doivent commencer à insuffler la vie les unes aux autres, à s’élever par les mots et les actions, et à se voir dans le regard de leurs voisins. Cette reconnaissance, cette empathie, constituent le cœur de la transformation sociale.


Le message est devenu métaphorique lorsque l’oratrice a comparé la communauté à un navire dans des eaux partagées.


« Nous sommes tous sur ce bateau. Tout ce que nous nous lançons les uns aux autres—colère, jugement, jalousie—perce des trous dans ce navire. Et lorsque le navire coule, nous coulons tous ensemble. »


Cette image puissante soulignait l’urgence d’abandonner les schémas nuisibles et d’adopter un progrès collectif. La voie à suivre, selon elle, doit être construite sur l’unité, la fierté et une redécouverte de l’héritage.


L’un des moments les plus marquants fut lorsque l’oratrice a salué la brillance et la résilience de la communauté noire du Canada.


« La communauté noire est l’un des secrets les mieux gardés du Canada, » a-t-elle déclaré. « Partout où nous allons, quand nous arrivons, nous illuminons l’endroit. La grandeur est dans notre ADN. Oublions-nous que nous avons autrefois bâti des dynasties ? »


Ce rappel des contributions historiques et culturelles n’était pas seulement un encouragement, mais un contre-récit direct face aux doutes de la société. L’excellence noire, l’innovation et le leadership n’étaient pas des exceptions—ils étaient la norme, et cet héritage doit être reconnu et revendiqué.


Le discours s’est conclu par un poème popularisé par Nelson Mandela lors de son investiture en 1994, une déclaration de force intérieure et du courage de diriger :


« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute mesure… Il n’y a rien de lumineux à se rapetisser pour que les autres ne se sentent pas menacés en notre présence. »


Par ces mots, l’oratrice a lancé un défi au public : rejeter la peur, reconnaître son potentiel donné par Dieu, et permettre à sa lumière de briller—non seulement pour soi, mais pour inspirer ceux qui l’entourent.


« Lorsque vous laissez votre propre lumière briller, vous donnez inconsciemment aux autres la permission d’en faire autant, » a-t-elle déclaré. « Votre présence dit : Je crois en toi. Je te soutiens. »


Alors que la musique s’élevait et que les applaudissements résonnaient dans la salle, l’oratrice a laissé le public avec un dernier rappel de leur identité et de leur héritage :


« Vous êtes des rois. Vous êtes des reines. Maintenant, levez-vous, et construisons quelque chose de plus grand—ensemble. »



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