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Rebecca Jean | PRESTATION | GALA OTENTIK EXTRAVAGANZA 2025

  • Photo du rédacteur: Editor
    Editor
  • 18 juin
  • 2 min de lecture

Montréal, Québec – Lors d'une soirée riche en émotions et en spiritualité, l’artiste multidisciplinaire Rebecca Jean a transporté le public dans un voyage entre traditions créoles, poésie engagée et gratitude lumineuse. Accueillie par le public montréalais dans le cadre d’un événement organisé par Authentique, la chanteuse, accompagnée de Yao Maté aux percussions, a livré une performance à la fois intime, engagée et profondément ancrée dans les racines afro-caribéennes.


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La soirée s’ouvre avec une reprise bouleversante de la chanson Malaika, interprétée en créole. Pour Rebecca Jean, ce choix n’est pas anodin :

« C’est une façon de rappeler le lien entre la terre mère et Haïti », déclare-t-elle.


 Sa voix, douce et pénétrante, fusionne avec les percussions pour évoquer l’amour, la beauté et les sacrifices, tout en soulignant la fragilité de l’existence et les rêves brisés par la misère. La chanson devient alors une prière, un chant de résistance et d’amour.


Dans un monde traversé par les crises et le chaos, Rebecca confie avec sincérité :

« Je passe beaucoup de temps à regarder des vidéos de chats sur Instagram… ce sont mes petits moments de paix. »


 Mais malgré les tempêtes du quotidien, l’artiste choisit de célébrer les petites victoires et la gratitude, qu’elle incarne dans le chant Messie Bier – un hymne à la reconnaissance envers Dieu, chanté en créole, invoquant la fin des souffrances et la promesse d’un avenir apaisé.


 « Regardez comment la misère finit pour nous. Merci Dieu. »


 Le refrain, repris en chœur par le public, transforme la salle en un espace de communion spirituelle et collective.


L’humour s’invite brièvement lorsque Rebecca raconte une anecdote familiale :

« Ma mère était un peu découragée quand je lui ai dit que c’est Charles Aznavour qui a capturé mon cœur. »


 Rendant hommage à l’icône française, elle propose une adaptation créole de Hier encore, révélant ainsi la puissance universelle des mots d’Aznavour et leur capacité à transcender les langues et les générations. Sa voix, vibrante de nostalgie, offre une relecture touchante de la jeunesse, des regrets et de la beauté de l’instant présent.


La dernière partie du spectacle s’élève vers une dimension quasi spirituelle. Dans une performance quasi-chamanique, Rebecca Jean appelle à la régénération des liens sacrés, à la guérison collective, à l’unité et à la réconciliation entre l’humanité et la nature :

« Que toutes mes rivières soient enfin purifiées. Que les fils de ma terre puissent enfin prospérer. »


Elle engage le public à participer à une invocation :

« Qu’il en soit ainsi », répète-t-elle, invitant chacun à répondre, à chanter, à harmoniser sa voix dans cet appel vibrant à la réparation – pour Haïti, pour l’Afrique, pour la planète.


La soirée s’achève sur une note d’unité, d’espoir et de gratitude partagée. Le public, conquis, ovationne l’artiste.


« Merci pour votre accueil, votre participation. Merci à Authentique de nous avoir invités pour cette merveilleuse soirée. »


Rebecca Jean quitte la scène après avoir semé des graines d’espoir, d’amour et de lumière dans les cœurs présents.



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