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Christian Bassong : L’AfroMusée reviens bientôt| Héritage VIVANT

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    Editor
  • 28 oct.
  • 3 min de lecture
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Dans une soirée empreinte d’émotion et de détermination collective, la voix de Christian Basson, directeur régional du développement des affaires pour la communauté noire à la Banque TD, a résonné avec une sincérité et une force qui ont captivé l’audience. Devant un parterre de leaders communautaires, de professionnels et de bâtisseurs culturels, M. Basson a livré un message à la fois inspirant et mobilisateur : l’avenir de l’Afromusée dépend désormais de l’engagement collectif de toute la communauté.


« Nous avons été fiers, en tant qu’institution, d’accompagner l’Afromusée canadien pendant quatre ans, comme nous soutenons d’ailleurs d’autres organismes de la communauté, » a-t-il rappelé, soulignant les valeurs d’inclusion et de diversité chères à la Banque TD. Mais, au-delà de son rôle institutionnel, le ton s’est fait plus personnel et plus pressant : « Ce n’est pas ma casquette institutionnelle que je voudrais arborer aujourd’hui, » a-t-il poursuivi. « Je voudrais interpeller les leaders communautaires. »


Christian Basson a mis en lumière une réalité souvent tue : trop souvent, les projets communautaires reposent sur les épaules d’un seul individu. « Plus j’entends parler de Guy, plus j’ai l’impression de voir un homme seul qui porte sur lui toute la responsabilité de faire renaître cet espace qu’il a porté pendant tant d’années, » a-t-il observé avec franchise. Son appel ? Transformer la gratitude en action.


« Nous ne devons plus être seulement une communauté en demande, mais une communauté qui se prend en charge, » a-t-il déclaré, invitant chacun à contribuer à la relance de l’Afromusée. L’enjeu dépasse le simple soutien moral : il s’agit d’un appel à la responsabilité collective et à la solidarité économique.


Pour illustrer son propos, Basson a évoqué son passage récent à un congrès organisé par Gran Monde, une organisation haïtienne de la diaspora mondiale. Ce regroupement, composé de médecins, d’ingénieurs et d’entrepreneurs, œuvre activement à la construction d’écoles, de centres de traitement des eaux et d’hôpitaux en Haïti — un projet colossal financé par la diaspora elle-même.


« J’entendais des membres de la communauté noire faire des dons de 5 000, 10 000, 50 000 dollars, » a-t-il raconté. « Ils construisent sur 30 hectares. Et je me suis dit : si eux peuvent le faire là-bas, à plus forte raison, nous pouvons le faire ici. »


Cette comparaison, loin d’être une simple anecdote, se voulait un miroir inspirant : la capacité d’agir ensemble existe déjà. Il ne reste qu’à l’activer.


Dans la salle, où se mêlaient médecins, avocats, artistes et militants, l’appel de Basson a pris la forme d’un véritable mot d’ordre. Il a encouragé chacun à s’inscrire au nouveau comité en cours de création pour la renaissance de l’Afromusée : « Mettez vos noms sur la liste. Il nous faut un comité solide. »


Et fidèle à son message d’action immédiate, il a pris un engagement personnel : « Je m’engage ce soir à faire partie de ce comité, et s’il y a de la place, il me fera plaisir de siéger au prochain conseil d’administration. »


À travers ses mots, Christian Basson a redonné souffle et espoir à un projet emblématique du patrimoine afro-canadien. L’Afromusée, symbole de mémoire et d’identité, entre dans une nouvelle phase de son histoire — une phase qui, cette fois, devra être portée par plusieurs mains, plusieurs voix, plusieurs forces unies.


« L’action commence aujourd’hui, elle commence maintenant, » a-t-il conclu sous les applaudissements.


Et dans cette salle remplie d’émotion, un élan collectif semblait déjà se dessiner : celui d’une communauté prête à écrire ensemble le prochain chapitre de son histoire.



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