COMMENT SE DÉROULE LE DATING À MONTRÉAL – CONNECT IN THE CITY
- Editor

- 23 févr. 2023
- 3 min de lecture

L’atmosphère à Connecting the City, un événement pour célibataires organisé à Montréal, était animée, remplie de nourriture, de musique et de promesses de nouvelles rencontres. Pourtant, au milieu des rires et des conversations, un thème récurrent est apparu chez les participants : la scène des rencontres à Montréal demeure particulièrement difficile.
Pour de nombreux participants, l’événement a offert une alternative rafraîchissante aux plateformes de rencontres en ligne comme Tinder ou Bumble. « Cela m’avait manqué de vraiment connecter avec les gens en face à face », a déclaré Eva, l’une des participantes. « C’est différent que de swiper sur une application — c’est réel, et tu peux savoir tout de suite s’il y a de la chimie ou pas. »
Cependant, Eva a souligné ce qu’elle considère comme l’un des principaux problèmes du paysage amoureux montréalais : le manque de participation masculine. « Il y a beaucoup plus de femmes ici que d’hommes », a-t-elle noté. « À Montréal, les hommes sont moins enclins à prendre des risques, alors qu’à Toronto, des événements comme celui-ci sont pleins parce que là-bas, les gens pensent davantage au long terme. »
Ce déséquilibre entre les sexes a été confirmé par d’autres participants. « C’était un bel événement avec de la bonne nourriture et de la bonne musique », a déclaré une autre participante, « mais s’il manquait quelque chose, c’était bien les hommes. Nous avons besoin de plus d’hommes dans la salle. »
Les organisateurs et les consultants présents ont reconnu ce défi. Un consultant en gestion a suggéré que la solution réside peut-être dans la manière dont les événements sont promus. « Tout dépend des canaux par lesquels les billets sont vendus. Si la promotion se fait surtout sur des plateformes dominées par les femmes, ce sont elles qui achèteront. Pour corriger cela, les organisateurs devraient utiliser des canaux qui atteignent plus efficacement les hommes. »
Au-delà des chiffres, de nombreux participants ont néanmoins trouvé une grande valeur dans l’événement. Certains l’ont décrit comme une opportunité non seulement de rencontrer des partenaires potentiels, mais aussi de créer des contacts professionnels et amicaux. « Je suis venu pour rencontrer des femmes, mais j’ai aussi établi des contacts pour mon entreprise », a confié un invité.
D’autres ont insisté sur l’importance de créer davantage d’espaces où les gens peuvent sortir confortablement de leur routine. « Si tu ne sors pas de ta zone de confort, tu ne rencontreras personne à Montréal », a expliqué une jeune femme,
qui est repartie de la soirée avec de nouveaux amis et des projets à venir.
Les suggestions d’amélioration ont été variées. Certains ont demandé des tarifs plus accessibles, tandis que d’autres ont souligné l’importance d’une publicité plus forte au sein de la communauté noire et sur des plateformes plus diversifiées. « Si cela avait été promu davantage sur des plateformes noires, ça aurait cartonné », a estimé Eva. « C’était leur premier événement et je suis contente d’y avoir participé, mais la visibilité est importante. »
La soirée s’est néanmoins terminée sur une note d’optimisme. Les organisateurs ont évoqué l’idée d’étendre Connecting the City à d’autres villes canadiennes telles que Toronto, Vancouver, Edmonton et Calgary. Abby, l’une des organisatrices, a déclaré : « Montréal nous a donné de belles vibes, mais nous avons hâte de connecter des gens à travers tout le Canada. Sortir avec quelqu’un ici peut être difficile, mais des événements comme celui-ci prouvent que de vraies connexions sont encore possibles. »
À la fin de la soirée, les participants se sont accordés sur une conclusion essentielle : la culture des rencontres à Montréal peut être compliquée, mais des rassemblements comme Connecting the City offrent de l’espoir, de la communauté et peut-être le début de quelque chose de plus.




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