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Revivez L’ART THÉRAPIE, LE SLAM ET LA SOUPE JOUMOU | MHN2025

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  • 8 févr.
  • 2 min de lecture
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Dans une ambiance empreinte d’émotion, de fierté et de réflexion, Vision Interculture a marqué le Mois de l’histoire des Noirs par une initiative artistique et thérapeutique d’une grande profondeur. L’événement, centré sur l’art-thérapie, a réuni divers participants autour d’un objectif commun : célébrer la contribution des communautés noires à la société tout en explorant l’art comme outil de guérison et d’expression identitaire.


Pour les organisateurs, lier l’art-thérapie au Mois de l’histoire des Noirs allait de soi. L’histoire des personnes noires, marquée par la lutte, la discrimination et l’oppression, trouve dans l’expression artistique une forme de renaissance. « La thérapie par l’art est une façon de réécrire notre récit, de guérir les traumatismes et de transformer la douleur en création », a souligné un intervenant.


Cette approche inclusive a permis à chacun, quelle que soit son origine, de partager et d’apprendre des vécus des autres. Plusieurs participants ont insisté sur l’importance d’être à l’écoute de ces expériences pour devenir, en dehors du mois commémoratif, de meilleurs alliés au quotidien.


La conférence a également mis en lumière un sujet souvent passé sous silence : la santé mentale au sein des communautés noires. L’art-thérapie, en offrant un espace d’expression libre, contribue à rompre le silence autour de ce tabou. « Dans certaines cultures, consulter est perçu comme un signe de faiblesse. À travers l’art, on extériorise ce qui pèse, on soigne autrement », a expliqué un participant, saluant la pertinence de l’activité.


L’événement s’est aussi distingué par des moments de convivialité et d’échange culturel. La dégustation de la soupe joumou — plat emblématique de la liberté haïtienne — a été particulièrement appréciée, tout comme les ateliers de slam dirigés par Emmanuel Hippolyte. « J’ai écrit mon premier slam aujourd’hui ! », a confié avec enthousiasme un participant, visiblement inspiré par l’expérience.


La poésie, la musique et la parole ont été célébrées comme des outils puissants de résistance et d’affirmation identitaire. « Depuis le blues jusqu’au hip-hop, la voix noire a toujours trouvé refuge dans l’art », a rappelé un intervenant. L’événement a encouragé les jeunes à poursuivre cette tradition d’expression, à transformer leurs vécus en créations et à faire résonner leurs histoires.


Au fil des témoignages, une idée forte s’est imposée : l’art, sous toutes ses formes, est un langage universel capable de guérir, d’unir et de transmettre la mémoire. Grâce à Vision Interculture et à la participation de la Ville de Longueuil, cette célébration du Mois de l’histoire des Noirs s’est transformée en un véritable hommage à la résilience, à la créativité et à la fierté des communautés noires.


« Merci à la ville de mon cœur d’avoir donné un sens à ma peau », a conclu un poète, sous les applaudissements d’un public ému, rappelant que l’histoire, écrite ou chantée, reste avant tout un acte de mémoire et d’amour.



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