SEMAINE D'ACTIONS CONTRE LE RACISME AVEC NSK

Saint-Léonard  – C’est au cœur de l’arrondissement de Saint-Léonard que s’est tenue, ce vendredi 29 mars 2024, une rencontre citoyenne d’une grande portée sociale : un panel de discussion sur le thème du racisme et du vivre-ensemble. Organisé par NSK, cet événement a rassemblé des acteurs communautaires, des citoyens engagés, des élus locaux et des représentants de plusieurs organisations partenaires pour débattre, témoigner et proposer des pistes de solution.

La soirée a débuté par une allocution de Sarah Laporal, directrice des communications de NSK, qui a souhaité la bienvenue aux participants et souligné l’importance de ce type d’initiative dans une société multiculturelle comme celle du Québec.

Par la suite, plusieurs intervenants de divers horizons ont pris la parole, partageant leurs expériences, observations et réflexions sur le racisme et la cohabitation interculturelle.

Daniel Marin, l’un des panélistes invités, a exprimé sa satisfaction d’avoir participé à cette initiative. « J’ai appris beaucoup ce soir. Ce que je retiens de positif, c’est l’ouverture dont vous avez fait preuve à explorer d’autres avenues pour favoriser le rapprochement interculturel. »

Pour Jason Jonin, coordonnateur en innovation sociale au Groupe 3737, il est impératif que les discussions sur le racisme ne se limitent pas à un seul groupe ethnique : « Il faut inclure toutes les communautés, maghrébines, latines et blanches. Ce n’est qu’à travers une conversation inclusive que nous pourrons réellement progresser. »

Suzanne Delaroche, conseillère d’arrondissement à Saint-Léonard, a salué l’événement tout en rappelant la complexité du problème :

« Il ne faut pas faire d’amalgames. L’ouverture et la nuance sont nécessaires pour bâtir l’harmonie. »

Le public a également eu la parole, apportant des témoignages poignants. Un moment fort de la soirée est survenu lorsqu’une représentante de l’organisme Nous Sommes Haïti a évoqué les cas d’intimidation vécus par son enfant à l’école, soulignant un racisme latent dans certaines institutions scolaires. Elle a lancé un appel à une discussion plus profonde, en invitant à l’avenir le ministre de l’Éducation à s’impliquer dans ces enjeux.

Hich Hamich, un autre participant, a exprimé avec émotion sa gratitude pour cette initiative : « Vous avez touché le fond du cœur. Le racisme est un fléau mondial. Ce genre de rencontre donne espoir que l’être humain pourra un jour vivre librement. »

Alberto Gu, président du club sportif de Saint-Léonard, a souligné le rôle essentiel du sport dans la lutte contre la discrimination :

« Le sport, ce n’est pas seulement pour les Blancs ou les Italiens. C’est pour tous. Nous encourageons les jeunes de toutes origines à se joindre à nous pour bâtir une nouvelle génération inclusive. »

Enfin, le président de NSK, organisateur de l’événement, a rappelé le rôle fondamental de l’organisme :

« Nous venons en aide aux familles vulnérables, notamment les familles monoparentales. Le racisme existe, oui, mais nous croyons qu’en travaillant ensemble, à travers des activités comme celle-ci, nous pouvons bâtir une société plus juste. »

L’événement s’est clôturé avec un mot de remerciement adressé aux nombreux partenaires, parmi lesquels BAD, la Concertation Saint-Léonard, l’Association Canado-Haïtienne, Nous Sommes Haïti, le Groupe 3737, ainsi que des représentants du gouvernement et même une sénatrice.