ÊTES-VOUS CÉLIBATAIRE AU CANADA ET PRÊT(E) À FAIRE DES RENCONTRES – CONNECTEZ-VOUS DANS VOTRE VILLE ?
- Editor

- 3 févr. 2023
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À une époque dominée par les applications de rencontre et les échanges numériques, une initiative s’efforce de ramener la connexion humaine à ses racines — les interactions en face à face.
Connecting the City, fondée par Abby et deux amis proches, est rapidement devenue une communauté en pleine expansion à travers le Canada. Ce qui n’était au départ qu’une petite idée s’est transformée en plusieurs groupes, allant de Singles in the City à Entrepreneurs in the City, offrant des espaces pour se rencontrer, collaborer et créer des relations durables.
« L’idée est née d’une nécessité », explique Abby. « Toute personne vivant au Canada — ou dans de nombreuses régions du monde occidental — sait à quel point il est difficile de vraiment se connecter avec les autres. C’est travail, maison, sommeil, et on recommence. Les gens ont soif d’interactions authentiques, et c’est ce que nous avons voulu créer. »
L’initiative phare, Singles in the City, se prépare pour son premier grand événement à Montréal le 18 février, juste après la Saint-Valentin. Conçu comme une alternative aux rencontres en ligne, l’événement offre aux célibataires la possibilité de se rencontrer en personne, dans une ambiance détendue et dynamique. « La plupart des gens en ont assez de swiper sur les applications », dit Abby. « Une rencontre en face à face surpasse tout ce qui est virtuel. »
L’élan a été remarquable. En quelques mois, des groupes Singles in the City ont émergé dans plusieurs provinces — Toronto, Calgary, Edmonton, Vancouver, Montréal et l’Ontario — attirant des centaines de membres. Leurs communautés WhatsApp, certaines avec plus de 300 participants, sont animées jour et nuit, reflétant les différents fuseaux horaires du Canada. Les membres échangent des messages, organisent des sorties et se rencontrent de plus en plus hors ligne.
« Nous avons déjà vu de véritables réussites », dit Abby avec fierté. « À Toronto, par exemple, 22 personnes se sont récemment retrouvées pour une soirée jeux. Ils sont restés ensemble jusque tard dans la nuit et sont même sortis ensuite. Tout le monde se rencontrait pour la première fois ce soir-là, et maintenant ils construisent des amitiés qui dépassent le cadre du groupe. »
Si l’accent est mis sur la connexion, la sécurité reste au cœur de l’initiative. Les organisateurs partagent des consignes encourageant les membres à prendre des précautions — comme vérifier les identités via les réseaux sociaux, éviter de partager trop rapidement des informations personnelles et privilégier les rencontres dans des lieux publics sécurisés. « Nous ne sommes pas des enquêteurs ni des vérificateurs d’antécédents », précise Abby. « Mais nous encourageons chacun à faire preuve de diligence raisonnable. »
L’inclusivité est un autre pilier. Bien qu’au départ destinée aux personnes racisées, la communauté a depuis ouvert ses portes à tout le monde, quel que soit l’arrière-plan. Les personnes divorcées, veuves ou séparées sont les bienvenues, bien que celles qui sont en couple soient invitées à se retirer. Des règles claires sont appliquées afin de maintenir le respect dans la communauté, interdisant les propos discriminatoires ou les débats polarisants sur la race ou la religion.
La vision va bien au-delà des rencontres amoureuses. Sous l’égide de Connecting the City, différentes branches émergent. Leading Ladies Connect se concentre sur les femmes d’affaires, favorisant le mentorat et la collaboration, tandis que Entrepreneurs in the City vise à offrir des opportunités de réseautage aux professionnels. « C’est plus que de la romance », insiste Abby. « Il s’agit de créer des espaces où les gens peuvent s’épanouir ensemble — que ce soit en affaires, en amitié ou dans des relations à long terme. »
Déjà, des histoires positives apparaissent. Les membres partagent des nouvelles de nouvelles amitiés, de rencontres locales et de relations naissantes. « Quand les gens disent : ‘Je suis sorti avec quelqu’un rencontré dans le groupe’ ou ‘J’ai enfin trouvé un ami dans ma ville’, c’est ce qui nous réjouit », confie Abby. « Certaines de ces personnes ne se seraient probablement jamais croisées autrement. »
Abby n’est pas seulement organisatrice, elle est aussi participante active. « Je suis célibataire moi aussi, et je me connecte avec des gens sur la plateforme », dit-elle en riant. « J’espère être l’une des premières à partager ma propre histoire d’amour née ici. »
En regardant vers l’avenir, la vision est ambitieuse. Les fondateurs espèrent établir des antennes Connecting the City dans chaque province canadienne, organiser des événements en personne à travers le pays et développer éventuellement une plateforme en ligne centralisée. Ils veulent que leur marque devienne synonyme de connexion — qu’il s’agisse d’amitiés, de collaborations professionnelles ou de mariages.
« Notre rêve est d’être une communauté de confiance où les gens trouvent des opportunités et tissent des liens qui enrichissent leur vie », conclut Abby. « L’honnêteté, la bienveillance et le respect sont au cœur de tout ce que nous faisons. Si nous pouvons aider des gens à rencontrer des partenaires de vie, des collaborateurs d’affaires ou simplement de nouveaux amis, alors nous aurons accompli quelque chose de vraiment significatif. »
Pour l’instant, le mouvement repose sur les réseaux sociaux, avec des communautés actives sur Instagram, Twitter et Facebook. Un site web est en préparation. En attendant, le message est simple : Il est temps de se connecter. Il est temps de faire des rencontres.




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