Longueuil: célébration de la Journée nationale des aînés /MESSAGE d'INSPIRATION

C’est dans une ambiance empreinte d’émotion, de reconnaissance et de convivialité que s’est tenue la première Journée nationale des aînés organisée à Longueuil, sous l’initiative de Jean-Baptiste et de son organisme communautaire Festibec.

L’événement, rassemblant divers leaders communautaires, pasteurs et représentants d’associations locales, a offert un moment de partage intergénérationnel rare et inspirant, marqué par la foi, la gratitude et la solidarité.

Le révérend Chris Pembaya, visiblement ému, a ouvert la cérémonie en rappelant l’importance de telles initiatives pour briser l’isolement des aînés :

« Nous restons souvent enfermés dans nos maisons avec nos problèmes, mais à travers une activité pareille, on a l’occasion de se parler, de rire et de jouer ensemble », a-t-il confié, avant d’encourager les participants à « ne plus rester renfermés » et à continuer de nourrir les liens sociaux.

L’homme d’Église, arrivé au Canada il y a trois décennies, a également tenu à saluer le travail de son fils, Justin, propriétaire du studio accueillant l’événement, et à inviter la communauté à soutenir les initiatives locales :

« Si vous avez des événements, venez louer les salles. Entre nous Africains, entre nous immigrants, soutenons-nous. Et j’aimerais que nos amis Québécois soient aussi présents l’année prochaine », a-t-il ajouté avec un sourire.

L’association South Shore Black Community (SSBC), représentée par Diane Alexander, a exprimé sa reconnaissance pour l’accueil et l’inclusivité de l’événement :

« Nous sommes heureux d’avoir été invités à cette belle journée. L’année prochaine, nous serons encore plus nombreux. Les belles choses commencent souvent petites, puis grandissent par la grâce de Dieu », a-t-elle affirmé, avant d’inviter les aînés au Café des aînés de la Maison internationale de la Rive-Sud, un espace gratuit de rencontre et d’échange.

L’atmosphère chaleureuse de la journée a été nourrie par des rires, des jeux et des moments de réflexion spirituelle. Le pasteur André, dans un discours empreint de sagesse, a livré un message de gratitude et d’espoir :

« Il ne faut jamais se décourager. Nous devons être fiers de notre âge. Vieillir, c’est vivre. Beaucoup voudraient atteindre notre âge et n’y parviennent pas. Nous avons encore la grâce de continuer. »

Son intervention, ponctuée d’anecdotes et de réflexions sur la vie éternelle, a rappelé la dimension spirituelle de la célébration et l’importance de rester actifs et joyeux.

Plusieurs représentants d’organismes étaient présents pour témoigner de leur engagement envers la cause des aînés. Alexis Manirakiza, représentant de Fejade (Familles pour l’Éducation des Jeunes et des Adultes), a souligné la collaboration continue entre son organisation et Festibec :

« Avec Festibec, nous avons organisé plusieurs événements, dont celui-ci, le plus grand de notre histoire. Vieillir, c’est vivre, mais il faut aussi vivre pleinement. Exister ne suffit pas, il faut vivre en qualité », a-t-il déclaré, en citant le journaliste français Christophe Boisbouvier : « Chaque jour est une vie. Prenez soin de vous. »

De son côté, Emmanuel Baturimi, fondateur de l’Alliance pour le Développement Durable, a exprimé sa fierté de voir les aînés mis à l’honneur :

« Nous devons apprendre des expériences de ceux qui nous précèdent. Cet événement est un pas important. Il faut continuer à grandir ensemble, jeunes et aînés, dans la lumière. »

La journée s’est conclue par des remerciements chaleureux, notamment à Linette, pour la préparation du repas, salué comme « délicieux » par tous les convives. Avant la clôture, Jean-Baptiste, organisateur de l’événement, a promis de poursuivre cette initiative et de la faire grandir d’année en année.

Le message collectif était clair : cette Journée nationale des aînés n’était pas une fin, mais un début. Un moment d’espoir et de cohésion, destiné à se répéter et à rassembler encore plus de participants à l’avenir.

Comme l’a résumé un participant : « Chaque rire partagé, chaque parole échangée, c’est un pas vers une communauté plus forte et plus unie. »

Une célébration qui, bien au-delà des discours, a redonné à chacun le goût simple mais essentiel de vivre ensemble.