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TOGO : Message d’union et de solidarité | DIASPORA

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    Editor
  • 11 juin
  • 2 min de lecture

Dans une allocution poignante adressée à ses compatriotes togolais, un citoyen engagé lance un vibrant appel à l’unité, à la conscience collective et à une implication accrue dans la construction d’un Togo plus juste, plus prospère et plus équitable. Face aux dynamiques de transformation observées dans la sous-région ouest-africaine, notamment au Burkina Faso et au Mali, ce message se veut un cri du cœur pour l’éveil d’une nation encore trop marquée par le chômage massif, la précarité sociale et le manque d’opportunités pour la jeunesse.


« L’Africain veut simplement rester chez lui et travailler. Ce ne sont pas les compétences qui manquent au Togo », affirme-t-il, soulignant la vitalité et la volonté manifeste de la jeunesse togolaise, souvent freinée par un système figé et une absence de perspectives concrètes.


Le message, bien que personnel, traduit une frustration partagée par de nombreux Togolais : celle d’un pays riche en ressources humaines, mais freiné dans son développement par une gestion centralisée et peu inclusive. L’intervenant insiste sur la nécessité de consultations citoyennes sur les grandes orientations du pays, estimant que « ce pays appartient à tous » et que la population doit être associée à sa gestion.


L’orateur ne cherche ni la confrontation ni la division, mais plutôt une union des forces vives autour de l’intérêt supérieur de la nation. Il rappelle que « ce n’est pas un combat d’une partie contre une autre » et que la polarisation politique risque de compromettre l’avenir du pays. Au contraire, il invite chacun à « mettre le Togo au-dessus de nos divergences ».


Le cœur du message repose sur les urgences sociales : le chômage massif, l’exode des jeunes, l’accès difficile aux soins, et la précarité alimentaire. « Ce que vivent nos jeunes, c’est une bombe à retardement », prévient-il avec inquiétude, appelant les autorités à initier des réformes sociales concrètes, à investir dans la formation professionnelle et à créer des conditions propices à l’entrepreneuriat local.


Dans un ton empreint d’émotion et de patriotisme, il confie : « Je fais ce message parce que je m’inquiète pour mon pays. Je veux voir mon pays se porter mieux. Je veux être fier de mon pays sur tous les plans. »


En conclusion, l’appel est clair : le changement ne viendra pas de l’extérieur. Il doit émaner des Togolais eux-mêmes, à travers une refondation de la pensée nationale, une nouvelle manière d’aborder les défis du pays, et un amour renouvelé pour la patrie. Alors que les pays voisins opèrent des mutations audacieuses, il invite à « changer nos habitudes, changer notre façon de voir le Togo » et à « donner un peu plus d’amour au Togo ».





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